
Tu connais sûrement cette scène.
Tu demandes quelque chose à ton enfant, il ne répond pas.
Tu répètes.
Puis tu t’énerves… plus vite que tu ne l’aurais imaginé.
Et juste après, tu te dis “Mais pourquoi j’ai réagi comme ça ?”.
Comme si une vieille corde avait été tirée sans prévenir.
C’est souvent là que se cachent les blessures parentales.
Pas dans de grands drames.
Dans ces petits moments où tu sens que “ça dépasse”.
Une blessure parentale, c’est un vécu de ton enfance qui continue d’agir aujourd’hui…
Parfois sans que tu comprennes pourquoi telle situation te chamboule autant.
C’est comme un vieux automatisme émotionnel qui se lance tout seul.
Et ça peut venir de plein de choses, souvent très simples :
• Un parent qui ne savait pas gérer l’émotion
Pas par méchanceté.
Juste parce qu’il avait lui-même appris à “se taire”.
Alors quand tu pleurais, on t’a dit d’arrêter.
Quand tu avais peur, on t’a dit que tu exagérais.
Avec le temps, tu as intégré que montrer ce que tu ressens, c’était “trop”.
Aujourd’hui, quand ton enfant pleure fort, ça te serre à l’intérieur, tu voudrais que ça s’arrête… mais ce n’est pas lui qui t’énerve, c’est l’histoire qu’on t’a apprise.
• Un environnement où il fallait être parfait pour être aimé
Peut-être qu’on te félicitait surtout quand tu réussissais.
Ou qu’on te disait “tu peux mieux faire” même quand tu donnais tout.
Alors tu as appris à être sage, performante, efficace…
Et maintenant, la moindre “erreur” de ton enfant te met une pression énorme, comme si sa maladresse disait quelque chose sur toi.
• Une famille où on “tenait bon” quoi qu’il arrive
On ne parlait pas trop.
On avançait.
On encaissait.
Personne ne demandait “comment tu te sens ?”.
Alors aujourd’hui, quand ton enfant s’effondre pour une chaussette à l’envers, tu sens la panique : tu ne sais pas quoi faire, parce que personne ne t’a montré.
• Les petites humiliations qui semblaient innocentes
Les “allez, fais pas ta chochotte”,
Les “tu dramatises”,
Les “t’es toujours trop sensible”,
Les “regarde, même ton cousin y arrive”.
Ce n’est pas qu’on a voulu te faire du mal.
Mais répétés mille fois, ces petits commentaires ont planté des graines.
Des phrases que tu entends encore dans ta tête quand tu te sens dépassée.
Ces blessures ne sont pas toujours visibles.
Elles ne laissent pas de traces “spectaculaires”.
Elles s’installent juste… petit à petit, dans ta façon de comprendre le monde.
Elles deviennent ta manière instinctive de réagir, surtout quand tu es fatiguée, stressée, submergée.
Et ce n’est pas une faiblesse.
C’est une logique de survie émotionnelle que tu as construite pour tenir

Il y a des signes qui ne trompent pas.
Ce ne sont pas des “preuves”, juste des petits indicateurs que quelque chose d’ancien se réactive.
→ Tu réagis fort à quelque chose de banal
Ton enfant traîne, pleure, parle fort, renverse un verre…
Et tu sens une montée émotionnelle immédiate, presque physique.
Ce n’est pas le verre d’eau.
Ce n’est pas la chaussette retournée.
C’est le sentiment ancien de “on ne m’écoute pas”, “je perds le contrôle”, “je ne suis pas respectée”, qui se réveille comme un vieil écho.
Souvent, la disproportion est le premier signe.
→ Tu te surprends à dire ou faire des choses que tu avais juré de ne jamais reproduire
Des phrases sortent toutes seules :
“Dépêche-toi.”
“Tu exagères.”
“Fais un effort.”
Et tu te dis :
“Mais… ça, c’est exactement ce que je détestais entendre.”
Ce n’est pas que tu deviens ton parent.
C’est juste que, quand ton cerveau est en surcharge, il va chercher le modèle qu’il connaît le mieux : celui dans lequel tu as grandi.
→ Tu culpabilises énormément, pour presque rien
Tu t’en veux d’avoir haussé la voix.
Tu t’en veux d’être impatiente.
Tu t’en veux d’être fatiguée.
La culpabilité, c’est souvent la trace d’une ancienne blessure où on t’a appris que tu devais “bien faire” pour mériter l’amour ou la tranquillité.
Aujourd’hui, un simple moment de tension peut réveiller ce vieux réflexe :
“Si je ne fais pas parfaitement, je suis une mauvaise personne.”
→ Tu veux tout contrôler
Les horaires.
L’ordre.
Les émotions.
Les comportements.
Pas par rigidité.
Mais parce que l’imprévu vient toucher un endroit en toi qui, autrefois, n’était pas en sécurité quand ça débordait.
Le contrôle n’est pas un défaut : c’est une protection.
La preuve qu’une partie de toi a oublié ce que c’était d’être dans un environnement où tout pouvait s’effondrer d’un coup.
→ Tu te sens parfois… toute petite dans ton propre rôle de parent
Tu es adulte.
Tu gères un foyer, un enfant, mille choses.
Mais dès que ton enfant crie, se fâche, te rejette ou te contredit…
Tu sens une mini version de toi remonter.
Une petite fille qui n’a jamais eu la place pour dire “j’ai peur”, “j’existe”, “regarde-moi”.
Quand ton enfant te défie, parfois ce n’est pas toi qui réagis…
C’est cette ancienne version de toi qui se sentait invisible, incomprise ou pas entendue.
→ Tu as du mal à tolérer l’émotion de ton enfant
Pas parce que tu n’es pas bienveillante.
Mais parce que ses larmes, sa colère, son agitation… réveillent un endroit que personne n’a apaisé chez toi.
L’émotion de ton enfant devient comme un miroir.
Elle montre quelque chose que ton système émotionnel n’a jamais vraiment eu le droit d’exprimer.
→ Tu te sens “trop touchée”, trop vite
Une remarque.
Un “non”.
Une crise.
Et tu es blessée au-delà de la situation.
Ce n’est pas de la sensibilité “exagérée”.
C’est un signe qu’il y a encore quelque chose en toi qui attend d’être reconnu.
En gros :
Quand tu sens que ta réaction ne vient pas seulement du moment présent…
Quand c’est plus fort que toi…
Quand tu sens que “ça tape dans un vieux dossier”…
Alors souvent, c’est une blessure qui parle.
Et c’est précieux de le voir... parce que dès que tu le vois, tu reprends un peu de liberté.

Tu n’as pas besoin de tout comprendre d’un coup.
Mais tu peux commencer ici, tout de suite :
1. Mettre un peu de lumière sur TON déclencheur principal
La prochaine fois que tu réagis fort, note :
Ce que ton enfant a fait
Ce que tu as ressenti dans ton corps
L’histoire que ton cerveau t’a racontée (“il ne me respecte pas”, “je n’y arrive pas”, “je suis seule”)
Pas pour t'auto-juger.
Juste pour observer.
2. Te demander : “À quel moment de mon enfance j’ai déjà ressenti ça ?”
Parfois, la réponse arrive en une seconde.
Parfois, il faut un peu de temps.
Les deux sont ok.
3. Utiliser ce mini-outil d’auto-observation
Une phrase simple qui change tout :
“Ce que je ressens vient de maintenant… ou d’avant ?”
Souvent, 80% vient “d’avant”.
Et rien que le voir diminue déjà la charge.
Tenir un journal émotionnel (2 minutes par jour suffisent)
S’informer sur les schémas émotionnels (abandons, rejet, performance…)
Écouter des audios de régulation émotionnelle (respirations guidées, ancrages)
Participer à une communauté qui normalise ces sujets (ne pas traverser ça seule change tout)
Parce que comprendre ses blessures, ce n’est pas “remuer le passé”.
C’est reprendre le volant.

Si tu sens que quelque chose se répète chez toi… qu’il y a un endroit où tu bloques, où tu réagis trop rapidement, où ça te dépasse… alors la prochaine étape, c’est d’identifier quelle blessure agit en toi.
🎥 On a justement tourné une vidéo claire et simple :
“Comment reconnaître la blessure qui agit en moi ?”
Anaïs t’y explique comment repérer ce qui se rejoue, et pourquoi certaines situations appuient toujours au même endroit chez toi.
Et si après ça tu sens que tu as besoin :
d’un cadre,
d’un accompagnement régulier,
et d’un vrai chemin pour transformer ce que tu vis,
alors tu verras que l’École de la Parentalité Consciente est exactement pensée pour ça.


Ton chemin vers une vie de famille épanouie pourrait être à portée d’un simple message...
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